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flamenco Chanteur

Manuel Tañé

Il naquit au sein d’une famille liée aux traditionnelles familles de flamenco: les Carpio, les Moneo et les Chalao.

NOM: Manuel Tañé

LIEU DE NAISSANCE: Jerez de la Frontera, Cadix

FAMILLE: Il naquit au sein d’une famille liée aux traditionnelles familles de flamenco: les Carpio, les Moneo et les Chalao.

ETUDES: Ses références artistiques et maestros auront été Luis Moneo et Enrique El Extremeño avec qui il passa de nombreuses années.

Lors de son séjour à Lagar, il apprit beaucoup de Juan Parrilla.

Il adore écouter Agujetas, Juan Talega, Mojama, Manuel Torre, Borrico, Sernita, ainsi que tous les artistes de Xérès et surtout son idole, El Torta.

PARCOURS: Manuel Tañés’est aguerri dans la zone de Xérès la plus archaïque, en plein cœur du quartier de La Plazuela où il développa ses qualités artistiques. Ce n’est pas un cantaor comme les autres, il sait très bien d’où il vient et où il va. C’est pour cela que, contrairement à d’autres, il ne cache pas son amour pour el atrás(le passé) et pour le chant pa bailá (pour danser).

Il commença à s’intégrer dans le monde du chant flamenco dès l’âge de 16 ans et sans vraiment le vouloir, mais petit à petit il gagna de l’argent jusqu’à, sans s’en rendre compte, en vivre. Il chanta tout d’abord aux côtés de sa cousine Manuela Carpio. Puis, il passa deux ans à El Lagar del Tío Parrilla, sur sa terre natale, se présentant auprès du public comme cantaor en 1992 grâce à deux récitals, un à la Peña Fernando Terremoto et un autre à la Peña La Bulería.

Hébergé par Juan Parrilla lui-même, il décida de continuer son chemin quelques années plus tard en interprétant son art dans différents tablaos mais surtout au Tablao El Arenal de Séville, embauché par Curro Vélez pendant deux ans et sporadiquement au Tablao Cordobés de Barcelone. Cette dernière expérience lui servit pour développer son éventail de chants et sa connaissance de ceux-ci, ce qui lui permit d’être repéré par Antonio El Pipa et donc d’intégrer sa compagnie en 1996, participant à tous ses spectacles.

Manuel Tañé resta sous l’aile du bailaor de Xérès pendant onze ans, lors desquels il vécut des expériences artistiques au niveau national et international sur les scènes des plus grands théâtres de la planète : City Center de New-York, Royal Hall de Londres ou le Théâtre de l’Opéra de Paris, parmi tant d’autres.

A partir de là, son parcours artistique se développa et sa manière de chanter arriva aux oreilles d’artistes de tout premier plan qui ne doutèrent un seul instant à l’engager dans leurs troupes respectives. Ainsi, la voix de Manuel Tañé accompagna les danses d’artistes tels que Manuela Carpio, Concha Vargas, Manuela Carrasco, Carmelilla, Montoya, Antonio Fernández Farru, Juan Polvillo, María Juncal ou Soraya Clavijo.

Les artistes et critiques ont catalogué son chant comme sauvage, une dénomination dont il est très fier puisque, en fin de compte, sa forme d’exprimer le flamenco possède un charme ancestral, un sens atavique très peu courant.

Les chants gitans du cantaor de Xérès ont résonné lors des festivals suivants : La Biennale, le Festival de Cordoue, le Festival de Xérès, le Festival de La Unión, Suma Flamenca, Villa de Madrid, le Festival de La Havane, le Festival du Caire, sans oublier les innombrables manifestations auxquelles il participa aux côtés d’illustres artistes.

Manuel interpréta son art non seulement au Mexique, accompagné de María Juncal, mais aussi en Amérique du Sud, en Amérique Centrale, au Japon, en Chine, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc et bien entendu en Europe.

Il donna également des cours de chant dans certains pays, en tant que professeur à l’Académie de Victor Kolstee et Rosario Ancer à Vancouver, mais aussi au Japon.

Ses conditions innées lui permirent également de chanter en solo ou delante, pour reprendre le terme du jargon du flamenco. Ainsi, de nombreuses peñas espagnoles purent apprécier la voix saisissante du plazuelero dont les chants par soleá et seguiriyas se firent entendre. La Peña Torre Macarena, celle de Mellizo, de Juan Villar, la Peña Antonio Chacón ou l’ancienne Peña Los Cernícalos ont été quelques-uns des témoins du talent du cantaor de Xérès.

Parmi ses qualités d’interprétation, se distingue son importante maîtrise des chants. En effet, il est non seulement capable d’exécuter avec brio les chants originaux mais aussi tout autre type de variante et de style de chacun d’entre eux.

FESTIVALS: La Biennale, le Festival de Cordoue, le Festival de Xérès, le Festival de La Unión, Suma Flamenca, Villa de Madrid, le Festival de La Havane et le Festival du Caire.

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